Arlequin, Colombine, Pierrot, Pantalon: les « maschere » de la Commedia dell’arte revivent dans un livre de Siro Ferrone.
Par Rédaction
Le monde bariolé des personnages comiques, des « maschere », Arlequin, Colombine, Pierrot, Pantalon et tous les autres, qui depuis quatre siècles inspirent les dramaturges, les peintres, les musiciens… Ce monde fascinant revit dans le livre « La commedia dell’Arte » (Sorbonne Université Presses 2024, traduit de l’italien par Françoise Decroisette) que lui a consacré Siro Ferrone, professeur émérite de l’université de Florence, spécialiste de l’histoire du théâtre et des spectacles. Le livre a été présenté au cours d’un colloque qui s’est tenu à la Maison de l’Italie à la Cité Universitaire. Introduite par Maria Chiara Prodi directrice de la Maison de l’Italie, et animée par Lucie Comparini, maîtresse de conférences de Littérature italienne à Sorbonne Université, la rencontre, qui s’est déroulée en l’absence de l’auteur Siro Ferrone retenu en Italie par un problème de santé, a réuni Françoise Decroisette traductrice du livre, professeure émérite en Littérature italienne à Paris 8, et Emanuele De Luca, maître de conférences en études théâtrales à l’Université Côte d’Azur. Le livre de Siro Ferrone emmène le lecteur sur les traces de ces infatigables voyageurs en Europe que furent les actrices, les acteurs italiens et leurs « capocomici » du milieu de XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle. La commedia dell’Arte connut un grand succès dans toutes les capitales de l’Europe et eut une influence décisive sur la dramaturgie des plus grands auteurs de théâtre, Shakespeare, Molière, Lope de Vega, Marivaux, Goldoni, Gozzi … et tutti quanti.