Extraits de la présentation, en français et en italien, du roman PFIFF. UNA STORIA OPERAIA NELLA TORINO DEGLI ANNI SESSANTA par Roberto Giardina (Edizioni Imprimatur), à la Maison de l’Italie de Paris, le 11 octobre 2016. Interventions principales : Roberto Giacone, directeur de la Maison ; Paolo Romani, journaliste, vice-président Società Dante Alighieri-Comité de Paris ; Enrico Deaglio, journaliste et écrivain, ancien directeur du quotidien « Lotta continua » et de l’hebdomadaire « Diario » ; Alain Krivine, un des leaders de Mai 68, homme politique, ancien député européen ; Roberto Giardina, journaliste italien vivant à Berlin depuis plusieurs années, auteur de ce roman sur la Turin des années 60. Débat animé par Michele Canonica, journaliste, président Società Dante Alighieri-Comité de Paris.

Effectivement, ce roman en partie autobiographique, écrit par un journaliste sicilien travaillant à Berlin, qui au fil des années est devenu l’un des meilleurs spécialistes italiens de l’Allemagne, nous décrit de son regard parfois ironique et toujours très attentif certaines atmosphères de la Turin des premières années 60 : dominée par Fiat, mais ébranlée par des manifestations ouvrières qui défient le puissant Parti communiste italien et les syndicats « institutionnels ». Ainsi, la présentation de ce très beau roman devient le prétexte pour parler de l’aurore d’une nouvelle extrême gauche destinée à devenir de plus en plus présente dans toute l’Europe – notamment en France, Italie et Allemagne – entre la fin des années 60 et les années 70.