A la fin de la 2.ème guerre mondiale, dans les territoires orientaux conquis par las combattants communistes yougoslaves guidés par Tito, des milliers d’Italiens furent les victimes d’exécutions sommaires, fusillés, noyés, et jetés parfois encore vivants dans les « foibe » puits naturels très profonds de la région de Trieste. La terreur causée par ce qui prit l’aspect d’un véritable nettoyage ethnique provoqua l’exode forcé de plus de 300.000 italiens autochtones des territoires orientaux. Ce fut une tragédie longtemps occultée, effacée de la mémoire collective, dont on a recommencé à parler grâce à l’institution, en 2004, du Jour de la Mémoire Italienne, que l’on célèbre tous les ans à la date du 10 février. C’est de cette tragédie (« una sciagura nazionale » selon les mots du Président de la République italienne Sergio Mattarella) qu’est venu parler, à la Maison de l’Italie de Paris, le 24 février 2020, le professeur Stefano Pilotto, Ph.D. enseignant d’Histoire des Relations internationales à la MIB Trieste School of Management, Université de Trieste. Modérateur: Paolo Romani, vice-président de la Dante de Paris.