Quelques extraits de la présentation, le 7 novembre 2017 à la Maison de l’Italie de Paris, du livre « LES PRIX NOBEL ITALIENS (1906-2007). Généalogies scientifiques et expériences artistiques » (Segretariato europeo per le pubblicazioni scientifiche. Éditions Rue d’Ulm, 2017. Traduit de l’italien par Lucie Marignac). Interventions de : Roberto Giacone, Directeur Fondation Maison de l’Italie de Paris ; Lucie Marignac, Directrice des Éditions Rue d’Ulm ; Rémi Monasson, Directeur de recherche au Laboratoire de physique théorique de l’École Normale Supérieure ; Éric Vial, Professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Cergy-Pontoise. Débat animé par Michele Canonica, Président Società Dante Alighieri – Comité de Paris.

Les liens entre Alfred Nobel et l’Italie remontent à la création, en 1901, du prix le plus prestigieux du monde dans le domaine de la connaissance. C’est à San Remo que l’industriel suédois passa les dernières années de sa vie et établit le testament visant à récompenser ceux qui auraient « contribué le plus au bien de l’humanité ». À partir de matériaux d’archive inédits, ce livre enquête sur le processus et les critères d’attribution des différents prix décernés entre 1906 et 2007 (vingt Nobel, auxquels s’ajoute une médaille Fields) et s’interroge sur leurs conséquences scientifiques, sociales et culturelles. Marconi, Fermi, Levi-Montalcini, Carducci, Pirandello, Dario Fo… Nous sommes en présence de certaines des plus grandes figures scientifiques et artistiques italiennes du 20ème siècle, suivant avec elles au plus près les voies de leur reconnaissance internationale.