Journaliste très connu par les professionnels de l’univers financier, ancien chef du service économique de France-Inter et rédacteur en chef à Europe 1, Gabriel Milesi partage sa vie entre Venise et Paris depuis plus de vingt ans. Après différents livres-reportages consacrés aux actualités politico-économiques, il a écrit un roman d’amour tout à fait passionnant, « La Vénitienne de Bonaparte », dont l’action se situe vers la fin du 18ème siècle, au moment de la chute de la Sérénissime République de Venise.

S’agissait-il d’un Etat puissant autrefois, mais désormais en décadence totale, décédé de mort quasi naturelle après mille ans d’indépendance, à cause du fatal coup de grâce infligé par Bonaparte ? Milesi ne partage pas complètement cette interprétation un peu simpliste, et il nous explique pourquoi. Sans négliger les aspects plus proprement littéraires de son livre, y compris les très nombreux dialogues proposant – sous une forme facilement accessible aux lecteurs d’aujourd’hui – le français d’il y a deux siècles.