Les perspectives de croissance se sont considérablement améliorées, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) , dont le siège est à Paris, qui regroupe 38 pays, et qui fête cette année le 60ème anniversaire de sa création. Dans ses prévisions publiées le 31 mai 2021, l’OCDE table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 5,8% en 2021, puis de 4,4% en 2022. La reprise de l’activité dépend de l’efficacité des campagnes de vaccination, du soutien des Etats et de la politique des banques centrales. Plus importante que prévu, la reprise est toutefois loin d’être homogène. Si la plupart des économies avancées devraient retrouver leur niveau de PIB d’ici à la fin de 2022, les inégalités se sont creusées. Et le déséquilibre entre l’offre et la demande, qui accroît la volatilité des prix, risque de provoquer un rebond de l’inflation de 2,5% en 2021. Malgré tout, le climat est a l’optimisme (prudent), ainsi que le confirme l’Ambassadeur Bernardini qui citant le penseur marxiste Antonio Gramsci préfère privilégier « l’optimisme de la volonté » plutôt que « le pessimisme de la raison ». C’est notre deuxième entretien avec l’Ambassadeur Bernardini qui a pris ses fonctions à Paris en février 2020. Par le passé, l’Italie en Direct a proposé à ses visiteurs trois entretiens avec les prédécesseurs d’Antonio Bernardini, les ambassadeurs Carlo Oliva, Gabriele Checchia et Alessandro Busacca, ainsi qu’un interview de Pier Carlo Padoan, Secrétaire général adjoint et Chef économiste de l’OCDE, puis Ministre italien de l’Économie et des Finances dans les gouvernements de Matteo Renzi et de Paolo Gentiloni.