Giovanni Sarti nous raconte sa longue histoire, de sa naissance en Albanie pendant la seconde guerre mondiale à sa formation de séminariste, de sa vie d’immigré en Allemagne et en Suisse à la période où il devient à Londres l’interprète des antiquaires italiens non anglophones, et naît sa passion pour les antiquités.

Il nous parle de son mariage avec une Française qui l’a accompagné vers le plus grand raffinement culturel – la petite fille du poète Paul Eluard et d’Helena Diakonova surnommé Gala, qui devint successivement l’épouse et l’égérie de Salvador Dalì – ainsi que de la complexité du travail de l’antiquaire, consistant entre autres à identifier et remettre en état des œuvres d’art dont très souvent ni la qualité ni la réussite commerciale ne sont pas assurées au préalable.

Nous n’avons pas souhaité trop abréger cette assez longue interview, car elle présente un parcours personnel et professionnel particulièrement passionnant, mais aussi une vibrante revendication du rôle central de l’Italie dans le panorama de la culture mondiale.