À cent vingt ans de la mort d’Émile Zola , Alberto Toscano propose une exposition sur l’écrivain.
Par Rédaction
Autour de la « une » du journal L’Aurore avec le titre « J’accuse » (13 janvier 1898) et d’une autre « une » célèbre, celle du « Petit Journal » avec l’image du garde républicain qui brise sur son genou l’épée du capitaine Alfred Dreyfus: en cette année du cent vingtième anniversaire de la mort d’Émile Zola, Alberto Toscano, collectionneur compulsif de journaux anciens français et italiens, propose une exposition sur l’écrivain et l’affaire Dreyfus. Il a puisé dans sa fabuleuse collection pour retrouver des « unes » des journaux de l’époque, des images, des articles. À côté des « unes » bien connues - le journal « L’Aurore » daté du 13 janvier 1898 avec la manchette « J’accuse », ou le célèbre dessin du « Petit Journal » du 13 janvier 1895 qui représente un adjudant de la garde républicaine brisant l’épée de Dreyfus lors de la dégradation dans la cour de l’École militaire - Alberto Toscano a déniché une quantité de documents oubliés ou mal connus, qu’il a exposés dans les salons de la Marie du 9ème arrondissement de Paris. C’est lui même qui a guidé « L’Italie en direct » dans la découverte de l’exposition. Installé depuis 36 ans à Paris, où il suit l’actualité politique pour plusieurs médias, Alberto Toscano, qui est docteur en Sciences politiques, est aussi le plus connu des journalistes italiens en poste dans la capitale française. Il a été longtemps président de la presse étrangère à Paris, et il participe régulièrement et très fréquemment aux émissions d’information de la radio et de la télévision.