Quelques extraits d’une présentation du livre L’AFFAIRE DES MIROIRS DE VENISE par Florence Vidal (Serge Safran éditeur) le 8 octobre 2018 à La Libreria (librairie franco-italienne – 89, rue du Faubourg Poissonnière – 75009 Paris). Interventions d’ouverture de Florence Raut, Directrice de La Libreria, et Michele Canonica, journaliste, Président du Comité de Paris de la Società Dante Alighieri. Interventions de l’Auteur et de Paolo Romani, journaliste, Vice-Président du Comité de Paris de la Società Dante Alighieri.

En 1665, Louis XIV demande à Colbert de créer la Manufacture royale de glaces de miroirs. À cette fin, il a besoin des verriers vénitiens qui sont interdits d’exil et condamnés à mort en cas de trahison.
En effet, dès la Renaissance, c’est dans l’île de Murano, qu’ont été découverts les formules permettant de rendre le verre transparent puis de le transformer en grands miroirs. Deux siècles durant, Venise va détenir le monopole commercial de ces objets encore magiques, emblèmes de son rayonnement scientifique, technique et culturel.

Au XVIIIe siècle, Casanova vit un amour à Murano, dans une chambre ornée de miroirs, alors que l’île perd ses forces vives. En France, la Manufacture royale se développe. Devenue Compagnie de Saint–Gobain, elle existe toujours.
Autour des verriers gravitent rois, princes, prélats, courtisanes, savants, ambassadeurs, financiers, artistes… Il faudra beaucoup d’artificieux stratagèmes pour conquérir les secrets de fabrication des miroirs.
Une des plus grandes affaires d’espionnage des XVIIe et XVIIIe siècles ! C’est le polar des miroirs de Venise…