Le tatouage, phénomène de mode et de société, sujet d’études philosophiques
Par Rédaction
La signification des tatouages a très fortement évolué au cours des siècles. Longtemps, ils ont représenté l’appartenance à un groupe ou une marque protectrice. Ensuite, ils ont été utilisés pour marquer les prisonniers et les marginaux de la société afin de pouvoir les identifier plus rapidement. Et aussi ils ont été les signes de reconnaissante de groupes criminels et d’organisations mafieuses. Depuis une vingtaine d’années, dans nos nations occidentales, le tatouage est devenu un véritable phénomène de mode et de société: il suffit de regarder autour de soi à la plage, à la piscine, dans les bains thermaux ou dans les établissements de thalassothérapie pour constater l’étendue de ce phénomène qui touche désormais toutes les classe sociales et toutes les chasse d’âge. Il faut savoir qu’environ 20% des Français, des Italiens ou des Britanniques de plus de 18 ans sont ou ont été tatoués, et que cette proportion monte à 31% aux États Unis. C’est à partir des années 1990 que la vogue des tatouages a connu une véritable explosion, à tel point que ce phénomène est devenu un sujet d’études sociologiques et anthropologiques. Et voici à présent, que le tatouage est également un sujet d’études philosophiques, grâce aussi aux travaux de chercheurs et de personnalités universitaires tel le professeur Federico Vercellone, de l’Université de Turin, qui a publié un essai, « Filosofia del tatuaggio - Il corpo tra autenticità e contaminazione », dans lequel ils s’est intéressé aux rapports entre le tatouage, la morale et l’esthétique, sans oublier les rapports avec le voyeurisme et même la politique.